Ce campus, de grande capacité, impliquera un investissement de plus de 3,6 milliards d’euros – le plus important de l’histoire régionale –, avec la création de plus de 1 500 emplois pendant la phase de développement et plus de 1 450 durant la phase opérationnelle.
Occupant une superficie de 637 000 mètres carrés et bénéficiant d’un emplacement stratégique dans les municipalités de Piélagos et Villaescusa, il sera développé en trois phases, consacré à l’intelligence artificielle et au développement du cloud. Il s’agira de l’un des plus grands et des plus avancés d’Europe, intégrant ainsi la Cantabrie dans la révolution numérique.
Par ailleurs, l’« emplacement optimal » et la « connectivité privilégiée » de la région ont été soulignés, deux facteurs clés pour la viabilité d’un projet tel qu’Altamira. Il a également été fait mention de l’atout que représente le câble sous-marin ANJANA, promu par Meta, qui relie la Cantabrie à la Caroline du Sud et devrait entrer en service cette année. Ce câble, l’un des plus puissants au monde, renforce l’attractivité de la région en tant que destination pour les investissements technologiques.
Selon les prévisions, les travaux de la première phase commenceront dans moins d’un an, en janvier 2026, une fois finalisé le traitement du projet singulier d’intérêt régional (PSIR), déjà rédigé et dont l’approbation par le gouvernement est attendue en décembre.
L’objectif est que les travaux des phases deux et trois, également réalisés dans le cadre d’un PSIR, débutent en 2028, pour une mise en service complète du campus technologique Altamira en 2032.
Le projet sera développé sur un terrain de 636 432 mètres carrés situé dans la zone industrielle de la société Vipar, inexploitée depuis 18 ans, ainsi que sur une nouvelle zone industrielle à créer dans les municipalités de Piélagos et Villaescusa, à un emplacement stratégique à proximité de l’A-8, de la S-30 et de son raccordement avec l’A-67, proche du port et de l’aéroport.
La sous-station de Penagos, avec une tension de 220 000 volts, fournira l’énergie nécessaire au projet : 100 mégawatts en 2028 et 500 en 2030.